Anniversaire : Une centenaire à La Chalandière
Le 11 avril dernier, nous avons célébré le 100e anniversaire de Renée Ledru à la résidence la Chalandière. 100 premières années d’une vie déjà bien remplie que nous avons retracée avec elle…
Quel âge avez-vous dans votre tête ?
Renée Ledru : « Je ne sais pas, mais je suis restée jeune dans ma tête. »
Est-ce que 100 ans c’est long ?
Renée Ledru : « Non. J’ai profité de la vie. »
Que pensez-vous du monde d’aujourd’hui, des technologies ?
Renée Ledru : « Ça a beaucoup changé, mais c’est comme ça ! Je n’y prête pas attention et je profite du moment présent. »
Quel est votre meilleur souvenir ?
Renée Ledru : « Mes voyages (Ile de la Réunion, Ile Maurice, Canada, Autriche, Thaïlande, Égypte, Espagne, Belgique, Ile Canaries et Turquie), mes sorties, les fêtes avec ma sœur et mon beau-frère.
Comment êtes-vous tombée amoureuse de Robert, votre mari ?
Renée Ledru : « Depuis l’âge de 15 ans j’allais au bal pour m’amuser, et j’étais la copine de sa sœur. Je l’ai connu comme ça. Lui ne savait pas danser, alors je dansais avec mes copines. »
Quelle mode vestimentaire avez-vous le plus apprécié ?
Renée Ledru : « Je suis coquette. Je m’habillais bien, avec de hauts talons, mais jamais trop court. Aujourd’hui quand je regarde la mode, je rigole. »
Avez-vous défendu un mouvement social ?
Renée Ledru : « Quand j’étais jeune, j’ai fait les grèves avec la CGT. »
Avez-vous hâte d’avoir un arrière-arrière-petit-enfant ?
Renée Ledru : « Oui, mais je ne serai plus là ! Mes arrière-petits-enfants sont encore en études. »
Quel est votre secret pour rester en forme à 100 ans ?
Renée Ledru : « Prendre la vie au moment présent : une belle vie enrichissante, des voyages… J’en ai bien profité ! Aujourd’hui je ne vois pas très bien, j’ai les os usés, le poignet cassé deux fois, je suis tombée… et je n’ai pas besoin de faire des tatouages, car j’ai des hématomes ! Mais tout ce que je peux faire, je le fais moi-même. »
Comment avez-vous passé le confinement ?
Renée Ledru : « Je faisais moi-même ma kiné, car elle ne pouvait pas venir.