Olena et Anna, deux Ukrainiennes à l’Automne
Olena Bilytska et Anna Chapaikina ont rejoint les équipes du Groupe l’Automne le 2 mai dernier. Ukrainiennes, elles sont issues de deux régions différentes et ne se connaissaient pas avant leur arrivée en France. Elles partagent aujourd’hui un même logement à Montoir-de-Bretagne, que leur octroie la mairie. Virginie Jaffray, responsable de la blanchisserie, revient sur leur intégration au sein de son service.
Comment s’est effectuée l’intégration de Olena et Anna ?
Virginie : « Olena et Anna sont très courageuses. Elles ont quitté leur pays pour les raisons que nous connaissons et c’est quelque chose de très déstabilisant. Avec nous, elles savent néanmoins se montrer très positives, amusantes et souriantes. La blanchisserie est composée d’une équipe de 6 femmes, qui sont toutes très satisfaites de travailler en compagnie d’Olena et Anna. »
Quelles sont leurs missions au sein de la blanchisserie ?
Virginie : « Elles réalisent les mêmes missions que les autres blanchisseuses affectées à la chaîne du linge propre : elles vident les machines, trient le linge, le repassent sur la calandre, scannent les vêtements étiquetés, distribuent le linge dans les unités. Nous sommes admiratives de la vitesse à laquelle elles comprennent et réalisent leurs tâches aussi bien que leurs collègues. »
La barrière de la langue n’est pas un obstacle pour la communication au sein de l’équipe ?
Virginie : « C’est compliqué car aucune des deux ne parle français ni anglais. Nous communiquons avec elles par traducteur ou par gestes. Elles bénéficient par ailleurs de cours du soir pour apprendre le français, à raison de 2 à 3 heures par semaine. Entre elles, Olena et Anna se serrent les coudes : elles travaillent beaucoup en binôme, ont les mêmes horaires et effectuent leurs pauses ensemble ! »
Comment envisagent-elles leur avenir à moyen terme ?
Virginie : « Olena et Anna sont avec nous jusqu’à cet été. Nous espérons qu’elles pourront rester plus longtemps, peut-être
à un autre poste. Olena a envie de s’installer en France avec sa fille de 17 ans qui l’accompagne, et qui poursuit ses études à distance. Pour Anna, c’est plus difficile : elle pense beaucoup à l’Ukraine et a plus de difficultés en français. Mais elles sont en sécurité ici et elles prennent leurs marques. C’est une très belle aventurepour nous toutes de les accueillir. »